Dans une correspondance adressée au gouverneur militaire ad-interim, depuis fin Octobre de l'année en cours ; l'Actrice Politique et Secrétaire urbain du parti politique Alliance des Congolais pour la Défense des Intérêts du Peuple « ACDIP » ville de Butembo, l'Ingénieure, Masika Maghulu Arlette, a dénoncé la multiplication des carrefours sur la chaussée de Butembo où des agents de la Police de circulation Routière (PCR) font payer des amandes sans donner des pièces justificatives aux usagers des engis roulants.

Celle-ci demande à l’autorité provinciale de s'impliquer dans ce dossier et remplacer même le commandant de la PCR/Butembo qui, selon elle, « il fait souffrir la population dans cette ville » : « la population, déjà victime de la crise sécuritaire dans la région, est exacerbée par les manœuvres de la Police de Circulation Routière de la ville de Butembo », a-t-elle indiqué.

« Depuis que la police de circulation routière a connu un nouveau commandant répondant au nom de Mugisho Bashengezi Jean Paul, en remplacement d'un autre, désavoué par la population pour avoir instauré une tracasserie aux détenteurs des engins roulants ; les carrefours des agents de l'ordre ne cessent de se multiplier en ville de Butembo. Les points de contrôle de la police de circulation routière sont devenus nombreux dans le centre-ville, pas pour réglementer la circulation routière, mais pour imposer aux pauvres citoyens des amandes exorbitantes et qui sont perçues illégalement », a-t-elle poursuivi affirmant que sur une distance de moins de 1 kilomètre, « on peut facilement trouver 3 carrefours des agents de la PCR.

L'ingénieure Masika Maghulu Arlette, estime que le remplacement du commandant Mugisho Bashengezi Jean Paul est salutaire pour une population qui essaie de trouver les voies et moyens de fuir la cruauté des terroristes ADF à Beni territoire, en arrivant en ville ; dans la quête d'un lieu de refuge, mais qui fait face aux agents de la PCR.

"A l'allure où vont les choses, le remplacement de ce commandant ville soulagera la population de Butembo en général, et les déplacés de guerre en particulier qui ne savent pas vivre en ville de Butembo. Cette situation provoque des traumatismes psychologiques auprès des détenteurs des engins roulants suite à une tracasserie policière manifestes et exagérée. Ce nouveau vent qui s'installe crée un climat de peur et de retenu auprès des conducteurs. La mesure risque de salir l'image de l'administration publique de la province du Nord-Kivu et surtout, celle de la police », a-t-elle ajouté demandant au gouverneur du Nord Kivu « de prendre des mesures décisives pour déjouer cette tendance néfaste. »

« Nous devons unir nos forces tant au niveau local et provincial afin de mettre en place des mesures sérieuses visant à reconstruire la confiance entre les civils et les administratifs », a conclu L'ingénieure Masika Maghulu.