
Alors que le dernier bilan d’intenses combats qui ont eu lieu du 26 au 28 janvier dernier à Goma entre les forces gouvernementales et le M23 fait état de plus de 3.000 morts et des milliers de blessés ; les rebelles dénoncent « une polémique honteuse autour des personnes mortes à Goma. »
Sur X, Bertrand Bisimwa, Président du M23 et coordonnateur adjoint de l’AFC, la plateforme politico-militaire de Corneille Nangaa, a signifié que les personnes tuées étaient essentiellement des militaires : « Les corps qui jonchaient les rues de Goma, ramassés par les services sanitaires, conservés à la morgue de l’hôpital de Goma avant leur inhumation sont bel et bien ceux des soldats FARDC et ses alliés (Wazalendo, FDLR, FDNB, Mercenaires) tombés sur le champ de bataille », a-t-il déclaré citant pour preuve des témoignages des habitants de Goma et des vidéos sur les réseaux sociaux.
Le régime de Kinshasa doit arrêter d’engager la polémique honteuse autour des morts de Goma.
— Bertrand Bisimwa (@bbisimwa) February 5, 2025
Les corps qui jonchaient les rues de Goma, ramassés par les services sanitaires, conservés à la morgue de l’hôpital de Goma avant leur inhumation sont bel et bien ceux des soldats FARDC…
« Les FARDC et leurs alliés défaits, avaient refusé d’obtempérer à l’ordre de nos forces de déposer les armes auprès de la MONUSCO pour être cantonnés au stade de l’unité. Ils avaient préféré engager les combats en plein centre-ville de Goma où, ensuite, ils ont été définitivement neutralisés », a-t-il ajouté affirmant par ailleurs que les corps de ces soldats ont été inhumés et la ville de Goma totalement sécurisée.
« Aucune famille de Goma ne porte le deuil de ces morts », a conclu Bertrand Bisimwa qui a accusé il y a quelques jours le régime de Félix Tshisekedi d’utiliser des jeunes combattants comme « de la chair à canon » lors de différents affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23, bien décidés à conquérir de nouveaux espaces.
Notez que le porte-parole du gouvernement congolais a de son côté dénoncé des enlèvements et l’enrôlement forcé des jeunes dans les rangs du M23 au-delà des cas de pillages systématiques ; des allégations réfutées par les rebelles.
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