Lors d’un meeting populaire tenu ce samedi 27 septembre 2025 à Kinshasa, l’opposant Delly Sesanga a de nouveau critiqué sévèrement la gestion de la RDC par le Président Félix Tshisekedi.

Celui qui avait refusé, comme la plupart de personnalités de l’opposition, la main tendue de Félix Tshisekedi lors des consultations en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale, signifiant que l’actuel président de la République doit démissionner, a déploré le sort de nombreux opposants, réduits au silence ou contraints à l’exil en raison de leurs convictions politiques.

Il a ainsi dénoncé le meurtre de Chérubin Okende, tué en juillet 2023 dans la capitale Kinshasa, craignant que d’autres opposant ne subissent le même sort dans un contexte d’acharnement politique accru.

« Il reste à Félix Tshisekedi 1180 jours pour quitter le pouvoir. Il n’y aura ni changement de la constitution, ni modification de la constitution, encore moins un 3ème mandat », a lancé Delly Sesanga devant ses soutiens, signifiant que c’est la seule option qui lui reste considérant "qu’il s’obstine à organiser un dialogue national inclusif en vue d’une sortie de crise."

L’ancien candidat à la présidentielle de 2023 a également fait remarquer que cette crise impacte également la situation socioéconomoiqe de la population, surtout l’employabilité des jeunes qui est à son plus bas alors que le président Tshisekedi avait promis plus de 6 millions d’emplois pour son second quinquennat : « Aujourd’hui, sous Tshisekedi, il ne reste aux jeunes Congolais que deux options pour le travail : soit conduire une moto, soit jouer au jeu Winner », a-t-il déploré affirmant qu’il n’y plus rien à attendre du régime de Tshisekedi.

Tshisekedi, principal responsable de la débâcle des FARDC face au M23

Sur la problématique de la guerre en cours contre le M23 l’Est de la RDC, Delly Sesanga a déploré « l’incompétence, l’irresponsabilité et la légèreté dans la gestion de la guerre par Félix Tshisekedi » : « Il a parlé d’escarmouche, d’une riposte vigoureuse ; mais au finish il n’y a rien eu. Notre armée a un problème de commandement qui est mauvais et qu’il faut revoir », a-t-il déclaré, désignant Félix Tshisekedi comme seul responsable de la situation actuelle.

« Face à la misère sociale, à la souffrance de nos compatriotes et à l’incurie du régime Tshisekedi, notre devoir est clair : nous organiser, résister et lutter pour un Congo nouveau, juste et souverain. Il est temps de dire NON à l’inacceptable du régime Tshisekedi ! Le Congo mérite le courage de chacun d’entre nous. Chassons la peur, unissons nos forces et faisons front contre le déclin national que Tshisekedi impose à notre peuple », a-t-il conclu.