Plus de 50 personnes ont été tuées la soirée de ce mardi dernier sur un site de déplacés dans le territoire de Djugu, en province de l’Ituri.
Ce bilan confirmé par le gouvernement congolais peut être plus lourd, d’après les sources locales.
L’attaque a été attribuée aux miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco).
Les victimes ont été achevées par armes à feu et à coup de machettes, précisent les mêmes sources.
Après cette nouvelle tuerie, les voix se sont élevées pour exprimer une indignation collective et dire que trop c’est trop.
Acteurs politiques, forces vives de la société civile et notables de la région ont appelé à plus d'effort et une réelle implication du gouvernement pour en finir avec ces masacres.
De dizaines de morts et des blessés suite à l’attaque #CODECO contre des déplacés #Hema à Bule #Djugu #Ituri
— Jean Bamanisa (@JeanBamanisa) February 2, 2022
Le genocide se poursuit
Des morts, blessés, déplacés : enfant, femmes et hommes, vieillards, de trop !
Silence
Ns devons #changer_le_narratif @AFRICA24TV @RFIAfrique pic.twitter.com/LA1zQVbEHQ
🚨Bintou Keita, Cheffe de la #MONUSCO, condamne avec la plus grande fermeté l’attaque meurtrière d’un site de déplacés à #Savo, hier soir, dans le territoire de Djugu (#Ituri)
— MONUSCO (@MONUSCO) February 2, 2022
🔹Les Casques bleus🇺🇳 se sont rendus sur place pour stopper les tueries et repousser les assaillants. pic.twitter.com/LrNgIFs1Wc
#ituri-djugu- bule## avec beaucoup de peine et douleur que condamnons le massacre des hommes ,femmes et enfants transformés en déplacés de guerre ds leur pays propre#demandons à l'Etat de rétablir son autorité sur les zones en danger#protect civils sans abri
— Jonas kasimba (@jonaskasi16) February 2, 2022
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