
Le Ministre de l'Intérieur et Sécurité, Jacquemain SHABANI a lancé ce Mercredi 21 août au stade Manika à Kolwezi, dans la province de Lualaba, l'opération de marquage des armes des forces de défense et de sécurité ainsi que celles des civils.
Dans son discours de circonstance, le ministre de l’intérieur, en tant que Président de la réunion ministérielle de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petit Calibre (CNC-ALPC), a signifié que cette initiative « vise à renforcer la traçabilité de toutes les armes en circulation en RDC, qu'elles soient détenues par la PNC, les FARDC ou des civils » : « Ces opérations amélioreront la gestion des armes à feu, renforceront leur traçabilité, et apporteront un soutien précieux à nos services de renseignement dans leurs enquêtes. Elles encourageront également les détenteurs légaux d’armes à adopter une plus grande responsabilité, contribuant ainsi à renforcer la sécurité et à réduire la violence armée dont souffre la population congolaise », a-t-il déclaré précisant que ces opérations s'étendront sur l'ensemble du territoire national.
#Kolwezi : Discours du VPM de l'Intérieur et Sécurité à l'occasion du lancement officiel des opérations de marquage des armes [Podcast] pic.twitter.com/f6po1HGhFn
— Ministère de l'Intérieur de la R.D Congo (@VPM_MINTERSECAC) August 21, 2024
Pour cette opération de marquage des armes, eux machines sont officiellement acquises : La première, explique-t-on, va faciliter l'enregistrement et l'identification des armes, afin de les tracer jusqu'à leur utilisateur final ; et la deuxième machine permettra de tracer les armes détenues par des civils, ce qui va faciliter la maîtrise du stock d'armes et d'en avoir également la traçabilité depuis l'usine jusqu'à l'utilisateur final.
Le ministre de l’intérieur Jacquemain SHABANI espère également, par ce processus, le traçage de tout trafic d'armes vers les acteurs non autorisés.
Il faut dire que les armes Légères et de Petit Calibre (ALPC) sont considérées comme une des principales causes d'insécurité et d'instabilité socio-politique en RDC.
L’on note également qu'une quantité considérable de ce type d'armes circulent illégalement entre les mains des personnes non-autorisées, d'une province à une autre mais également entre les frontières, alimentant ainsi les conflits communautaires, le banditisme urbain, les conflits armés, la criminalité transfrontalière organisée et le banditisme de tout bord.
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