Dans son rapport du 23 février 2022, rendu public ce mardi 1er mars 2022, l'Organisation des Nations-Unies peint un tableau sombre revenant sur le nombre de victimes qui ont perdu leurs vies dans des atrocités commises par les groupes armés négatifs.

Dans ce document, l'OCHA parle d'au-moins 150 civils qui ont été tuées depuis le début de l'année 2022. 

La zone de Kamango en chefferie de Watalinga a subi 8 attaques depuis janvier qui ont coûté la vie à près de 40 personnes.

Des groupes armés y ont tué près de 150 personnes entre le 1er janvier et le 23 février 2022, selon plusieurs sources. La zone de santé de Kamango considérée comme zone d'accueil des personnes déplacées jusqu'ici est la plus touchée depuis le début de l'année. Au moins huit (8) attaques y ont fait environ quarante (40) morts avec un centre de santé incendié, contraignant une organisation humanitaire à suspendre partiellement son projet d'assistance”, explique ce rapport Onusien.

Par ailleurs, l'ONU s'inquiète du fait que ces incursions ont contraint des centaines de populations à quitter la zone.

D'ailleurs, regrette-t-elle, cet afflux massif des déplacés n'a fait qu'accroître la vulnérabilité des personnes qui ont fui la guerre et qui sont cantonnées dans des milieux d'accueil sans aucune assistance.

Depuis mai 2021, le président Félix Tshisekedi a décrété un état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et l’Ituri pour justement endiguer l'insécurité persistante dans cette partie du pays.