Tensions RDC-Rwanda : "Ce n'est pas la France qui apportera la solution", confie Emmanuel Macron

En séjour à Kinshasa, dernière étape de sa nouvelle tournée en Afrique Centrale, après Libreville, Luanda puis Brazzaville, Emmanuel Macron s'est entretenu en tête-à-tête ce samedi avec son homologue congolais Félix Tshisekedi.

Les deux personnalités ont évoqué les relations bilatérales avec notamment des échanges commerciaux, mais également une collaboration dans le secteur de l'environnement. 

Emmanuel Macron est également revenu sur la situation sécuritaire préoccupante dans l'Est de la RDC.

Le président français qui a privilégié l'issue pacifique pour sortir de la crise a signifié qu'il ne peut y avoir deux poids deux mesures entre la tragédie qui se joue en Ukraine sur le territoire européen et celle qui se joue sur le sol africain. 

"Aux crimes qui ont lieu sous nos yeux en République démocratique du Congo, nous ne devons pas ajouter l’oubli et l’abandon", a ajouté Emmanuel Macron qui a assuré que la France sera la première à répondre à l’initiative de l’Union européenne d'un pont aérien humanitaire à destination de Goma. 

Il a promis de débloquer une contribution immédiate de 34 millions d'euros d’aide humanitaire, en plus des près de 50 millions déjà annoncés par l'Europe.

" La France ne s’est jamais résignée à une fatalité de l’Histoire, ni à l'horreur de la guerre", a par ailleurs indiqué le président français qui a souligné que son pays restera fidèle à son rôle d’allié indéfectible de la RDC pour défendre son intégrité et sa souveraineté.

Il a soutenu que la RDC ne doit pas être un butin de guerre  : " Le pillage à ciel ouvert de la RDC doit cesser. pillage, ni balkanisation, ni guerre en RDC", a-t-il déclaré.