
Réuni ce week-end pour examiner la situation sécuritaire à l'Est de la République Démocratique du Congo, le Conseil de Paix et sécurité (CPS) de l'Union Africaine a pris une série de décisions entérinées ce samedi par tous les chefs d'État.
Dans le communiqué rendu public, le CPS exprime notamment "sa profonde inquiétude face à l'insécurité qui règne et à la détérioration de la situation humanitaire et du développement socio-économique en raison de la violence et des violations des droits de l'homme commises par les groupes armés et les forces négatives dans l'Est de la RDC."
Il réitère par ailleurs sa ferme condamnation des violations des droits de l'homme commises par le M23, ainsi que par les Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et d'autres groupes armés.
Le CPS se déclare préoccupé par les tensions entre la RDC et le Rwanda et, à cet égard, il appelle au calme et à un dialogue accru entre les deux pays afin de favoriser une paix durable dans la région.
Il encourage Kinshasa et Kigali à privilégier des moyens pacifiques pour relever les défis qui les opposent et réaffirme également l'importance de renforcer la confiance dans la région.
Le Communiqué du CPS réaffirme que l’Accord-Cadre demeure un instrument viable pour soutenir la RDC et les institutions de la région afin de parvenir à la paix et à la stabilité.
Pour ce faire, il appelle à sa revitalisation urgente et souligne que les pays signataires doivent, individuellement et collectivement, redoubler d'efforts pour mettre pleinement en œuvre les engagements nationaux et régionaux inscrits dans cet accord-Cadre.
Le CPS demande par ailleurs à l'UA, en collaboration avec l'EAC, la CEEAC, la SADC, la CIRGL et l'ONU, de travailler d'urgence à la revitalisation de l’Accord-Cadre et de faire rapport au Conseil dans un délai de six semaines.
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