Le Premier Ministre Sama Lukonde Kyenge a procédé, ce jeudi 11 novembre 2021 à Binza ozone, au lancement officiel du Projet de Développement Multisectoriel et de Résilience Urbaine de Kinshasa.

Dénommé « Kin elenda », ce projet est financé à hauteur de 500 millions de dollars américains par la Banque Mondiale.

Il permettra de résoudre notamment la question de pénurie en eau potable dans la capitale Kinshasa.

Prenant tour à tour la parole, le Ministre de l’Urbanisme et Habitat, le Gouverneur de la ville de Kinshasa et le Vice-président de la Banque Mondiale, chacun a souligné l’importance de ce projet qui vient à la rescousse de la population dans divers secteurs.

Pour sa part, le Premier Ministre a salué le lancement de la mise en œuvre de ce projet de grande envergure qui permettra à son terme la desserte en eau potable de plus d’un tiers de la population kinoise, tout en promettant le suivi de cette impulsion venue, a-t-il souligné, du Chef de l’Etat.

« Une fois que le projet sera terminé, toutes les trois phases, ça sera au moins pour un tiers de la desserte en eau de la ville province de Kinshasa avec une capacité de 330 mille mètres cube. Et donc nous, on est très enthousiasmé, très heureux d’être ici ce jour pour répondre à une question sociale qui est très attendue par la population ici à Kinshasa. Nous espérons que nous aurons d’autres types de projet de cette envergure sur le reste de la République », a déclaré Sama Lukonde dans son discours de circonstance, souligant que le gouvernement de la république fera le suivi de ce projet.

D’une durée de 2 ans, le projet Kin Elenda vient également renforcer la résilience de la capitale congolaise aux inondations et autres catastrophes tout en améliorant l’aménagement du territoire, les infrastructures urbaines, les services et la modernisation des établissements informels, précise-t-on, signifiant que les investissements de durabilité du projet Kin Elenda ciblent des sources de revenus spécifiques pour Kinshasa, en s’appuyant sur des projets existants. 

Ainsi, les solutions à faible entretien sont une priorité : lampadaires solaires ; revêtements routiers et matériaux durables pour les routes, les allées, les murs et autres aménagements paysagers ; et les plantes indigènes qui ne nécessitent pas beaucoup d’eau.

Par ailleurs, ce projet vise aussi la gestion des déchets solides et l’assainissement.




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 12/11/2021 14:24 - Répondre 

Bien