Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont remis le samedi 30 novembre à la Section de Protection de l’Enfant de la MONUSCO ainsi qu’à ses partenaires, 40 ex-otages dont vingt-trois mineurs.
Il s’agit d’ex-otages libérés des rebelles des ADF et des groupes armés Mai-Mai, à la suite des opérations conjointes des armées congolaise et ougandaise (UPDF) dans les territoires de Beni et de Lubero ; mais aussi à Biakato dans le territoire d’Irumu en province de l’Ituri.
L’on indique que les 23 mineurs âgés de 6 à 17 ans ont été remis à la Section de protection de l’enfant de la MONUSCO qui les a confiés à son tour, à ses partenaires, avec lesquels elle va poursuivre les sessions de « debriefing » de ces enfants.
Quant aux ex-otages adultes, ils ont été remis à la société civile pour le processus de leur intégration dans la communauté.
L’armée a profité de cette occasion pour condamner une fois de plus, l’enrôlement et l’utilisation des enfants dans certains groupes armés actifs dans la région ; un crime, selon son porte-parole dans la région, le colonel Mak Hazukayi : « Parmi les 23 mineurs, il y a 7 Maï-Maï. Ça prouve que même les groupes armés ne nous aident pas. Ces Maï-Maï étaient dans le groupe abusivement appelé Wazalendo. Pour vous dire que ces gens sont aussi en train de commettre des crimes de guerre parce que le fait d’utiliser les enfants, des mineurs dans des groupes armés, constitue un crime que nous condamnons par ailleurs. »
Avec Jean-Tobie Okala, MONUSCO, Beni
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