Dans une communication rendue publique dimanche 14 Janvier 2024, le service de la lutte antimines des nations unies (UNMAS) annonce avoir détruit une année (2023) 54 456 (Cinquante quatre mille quatre cent cinquante sept) calibres et 3 181 (Trois mille cent quatre-vingt) munitions non explosés et 3,181 (Trois mille cent quatre-vingt) munitions non explosés (UXO) ont été ainsi détruits par ailleurs, 8,495 (Huit mille quatre cent noinante cinq) mètres carrés ont été dépollués dans la région de Beni au Nord-Kivu.
Cette annonce a été faite au cours d'une activité de destruction des 4 bombes explosives pesant chacune entre 4 et 9 kilogrammes, le samedi 13 Janvier 2024 au camp militaire Shiko Tshitambwe à Mambangu à une dizaine de kilomètres de la ville de Beni au Nord-Kivu. Ces engins explosifs détruits étaient découverts par les éléments des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) au cours des opérations militaires en cours dans cette partie du secteur opérationnel Nord des opérations Sokola 1, a fait savoir Jacob Benidjo, le chargé des opérations de l'UNMAS pour la zone Beni-Butembo-Lubero.
« C’étaient quatre bombes artisanales qu’on appelle engins explosifs improvisés [IED] que les militaires des FARDC avaient découverts dans la zone de combat. Nous sommes allés les détruire pour la sécurisation et la sécurité de la population. La zone de Beni est encore une zone de conflit. Il y a encore beaucoup d’engins explosifs, des minutions qui sont encore dans la brousse. Lorsque les habitants vont cultiver leurs champs, s’ils rencontrent un colis suspect, qu’ils amènent vite le message aux militaires, aux agents de l’Etat, aux experts qui peuvent aller vite vérifier de quoi il s’agit. Il ne faut jamais ramasser ce que vous trouvez dans la brousse et que vous ne connaissez pas. Là, vous serez sécurisés. Vous allez sauver votre vie et celle de toute la communauté », a-t-il expliqué revenant sur l'activité du samedi.
UNMAS en a profité pour sensibiliser une fois de plus, les populations locales au danger de ces engins.
Signalons enfin, que près de 1300 personnes ont été sensibilisées à la menace que représentent les Engins explosif improvisés (IRD) et aux comportements à adopter, ce qui a permis de réduire la prolifération de cette menace.
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