Les villages du territoire de Beni au Nord-Kivu font partie des plusieurs autres agglomérations densément peuplées mais dépourvues d'eau potable et d’électricité.
Cette pénurie impacte négativement les activités sanitaires dans ces entités du Congo profond ; c'est le cas notamment du village de Karuruma, une agglomération se trouvant en chefferie des Bashu à 3,5 Kilomètres de la cité frontalière de Kasindi.
Suite à cette situation inquiétante, la population est confrontée à plusieurs dangers sanitaires aux côtés des pertes en vie humaine pendant des interventions chirurgicales.
La société civile forces vives de la place qui alerte, par l'entremise de Kathungu Matsungu Furaha, responsable d'une structure des femmes leaders de la place ; plaide pour l'intervention du gouvernement congolais : « Notre centre de santé fait face au manque d'eau et d'électricité comme sur l'ensemble de notre village. Les médecins pour des interventions chirurgicales, sont obligés d'utiliser des torches électriques pour soigner les malades qui malheureusement, courent plusieurs risques. Il n'y a que des panneaux solaires, et pendant la période de pluie comme celle-ci ; les batteries ne sont pas alimentées. C'est vraiment un problème sérieux. Nous demandons au gouvernement de s'y investir pour nous soulager. Nous sommes dans une souffrance extrême », a-t-elle déclaré.
En RDC, moins de 10 % de la population congolaise dispose d'un accès à l'électricité, 35 % dans les zones urbaines et moins de 1 % dans les zones rurales.
Pour augmenter le taux d’accès au courant électrique dans l’arrière-pays, le gouvernement a confié, dans le cadre de son programme de développement de 145 territoires, notamment dans son volet électrification rurale ; des projets d’installations des centrales photovoltaïques et de microcentrales hydroélectriques à ANSER, mais jusque-là, les solutions à cette problématique demeurent hypothétiques.
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