Tout le territoire chinois est désormais touché par l'épidémie du coronavirus qui fait désormais un bilan de 170 personnes tuées. Il y a eu 37 nouveaux décès en 24 heures, ce qui correspond à la progression la plus rapide depuis le début de l'épidémie.

Cette accélération de la propagation suscite de l’inquiétude et de la colère sur les réseaux sociaux qui reprochent aux autorités locales d’avoir mis trop de temps à réagir. La commission de lutte contre l’épidémie dirigée par le Premier ministre, Li Kekiang, a reconnu ce mercredi que la situation était « grave et compliquée ».

Et avec cette situation l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a demandé à tous les pays d’être en alerte face à cette maladie.

Afin d’éviter la propagation du virus 2019-nCoV, les autorités russes ont annoncé une série de mesures limitant l’entrée des citoyens chinois dans le pays, en clair la Russie a annoncé ce jeudi 30 janvier la fermeture de ses frontières avec la Chine en Extrême-Orient et limité les liaisons ferroviaires et aériennes.

Après la Russie, le personnel navigant d’Air France a demandé l’arrêt des vols à destination de la Chine, confirmant un peu plus cet isolement de la chine qui est maintenant confrontée à ce défi sanitaire et politique.

Même dans le pays, certains villages ont décidé de se barricader et ne laissent plus entrer d’étrangers, pour éviter toute contamination.

Et dans tout ça, quelle réaction du gouvernement congolais ?

Le vice-ministre de la santé publique, Albert M'peti Biyombo, a appelé mercredi 29 janvier les Congolais qui se déplacent régulièrement pour la Chine, de suspendre momentanément leurs voyages au risque d’amener cette maladie en RDC.

La mesure de fermeture des frontières n’est pas un signe d’abandon par les voisins

Au-delà de cette mesure de fermeture de frontière, les deux puissances continuent leur collaboration : Pékin a transmis à Moscou le génome du coronavirus où un vaccin est en cours de développement

A en croire le consulat russe de la ville chinoise de Canton, les données transmises par la Chine ont permis aux scientifiques russes de développer des tests express visant à détecter la présence du nouveau coronavirus qui a déjà touché plus de 6.000 personnes à travers le monde.




Esaïe TSONGO

Esaïe TSONGO - 30/01/2020 15:28 - Répondre 

Q Dieu nous en epargne


Job KAKULE

Job KAKULE - 30/01/2020 15:18 - Répondre 

Difficile...