Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, s’est éteint ce mercredi 10 mars en Allemagne des suites d’un cancer à l’âge de 56 ans.

Il avait été évacué de Côte d’Ivoire pour raisons médicales le 18 février après une aggravation rapide de son état de santé.

Hamed Bakayoko, pilier de la politique ivoirienne, du RDR puis du RHDP, jouissait depuis longtemps d’une forte popularité dans son pays.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a salué la mémoire « d’un grand homme d’État, une personnalité d’une grande générosité et d’une loyauté exemplaire. »

Les hommages n’ont pas tari de partout dans le monde pour celui qui a su se faire une renommée dans divers milieux, politique, artistique, sécuritaires et diplomatiques notamment, et le président Félix Tshisekedi a lui aussi rendu hommage à un digne fils du continent africain.

« Hamed », comme les Ivoiriens l’appellent souvent, n’était pas un grand orateur, mais il avait les qualités d’un tribun, la voix, la stature, le charisme.

Il parlait à tout le monde, même lorsque la Côte d’Ivoire était divisée en deux camps irréconciliables, rendait des services, cultivait ses réseaux dans tous les milieux Certains lui attribuaient des velléités présidentielles, notamment après la mort de son prédécesseur, Amadou Gon Coulibaly, en juillet 2020.

C’est de toute façon Alassane Ouattara qui a alors remplacé son dauphin.

Hambak pensait-il ensuite à la présidentielle de 2025 en se rasant le matin ? « Non, j’aime bien ma vie telle qu’elle est », répondait le Premier ministre aux journalistes, il y a quelques semaines encore, sans convaincre.

Hamed Bakayoko venait d'être réélu député, malgré son absence, à Séguéla.




bovary

bovary - 11/03/2021 12:43 - Répondre 

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