Le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba, a fait une mise au point au sujet des accusations d’une prétendue tentative de détournement des frais des prestataires au Test national de fin d’études primaires (TENAFEP).

Il s’est exprimé devant quelques syndicalistes de son ministère ce lundi 16 août.

Pour le ministre de l’EPST, il n’y a jamais eu détournement ni tentative de détournement de ces frais étant donné qu’ils ne sont pas encore disponibles. Tony Mwaba fait savoir que le vrai problème aujourd’hui entre son ministère et l’Inspection générale des finances (IGF), qui l’accuse, c’est celui de savoir si cet argent doit être payé à la main ou à la banque alors que lui n’est pas d’accord avec le paiement par la voie bancaire au regard non seulement de la taille de cette somme qui, à l’en croire, revient à 40 000 FC par prestataire mais aussi des réalités dans le sous-secteur de l'ESPT : « Je considère ça comme un dossier de vengeance », indique le ministre Tony Mwaba qui explique que avoir intercepté un paiement de 2 millions d’euros pour le compte de Veridos, une somme qui était destinée aux cartes biométriques que les élèves devaient payer 5 euros chacun : « Je lui ai dit qu’au niveau primaire, c’est la gratuité totale. Et la gratuité est non négociable, ce contrat ne passera pas », a-t- il fait savoir.

Tony Mwaba dit être victime du redressement qu’il est, selon lui, en train d’opérer au ministère de l’EPST et promet de faire rapport au Président de la République.

Il insiste aussi sur le fait que cet argent sera payé à la main et ne passera pas par la banque tel que le propose Jules Alingete.

Pour rappel, le TENAFEP s’est tenu du 5 au 6 août dernier sur tout le territoire national, et les prestataires continuent d’attendre leur prime. 




Job KAKULE

Job KAKULE - 22/08/2021 15:37 - Répondre 

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