A Goma, le collectif des mouvements citoyens a dénoncé, ce samedi, ce qu’il qualifie de manipulation du parquet de grande instance de Goma par des politiciens qui aimeraient régler leurs comptes avec des activistes des droits humains, notamment Me. Jimmy Nziali, cordonnateur du Mouvement Génération Positive, détenu à la prison centrale de Munzenze après des accusations de la société PREMIDIS.

Celui-ci, avec d’autres mouvements citoyens, dénonce depuis un temps, la production de fortes boissons alcoolisées car, affirment-ils, elles détruisent la jeunesse du Nord-Kivu qui est appelée à développer la province.

Ceux-ci indiquent que le procureur du parquet de grande instance de Goma aurait reçu mandat de laisser croupir en prison et salir le casier judiciaire de Jimmy Nziali pour qu’il perde tous ses droits politiques et d’éligibilité au cas où il se présenterait aux élections dans l’avenir.

Annonçant qu’ils vont porter plainte conte la société PREMIDIS pour tentative de corruption, dénonciation calomnieuse, imputations dommageables et utilisation des substances nuisibles dans leur production pour détruire la jeunesse, ils ont indiqué que leur camarade est désormais militant des droits humains et n’est donc pas concerné avec la politique.

Ils ont par ailleurs demandé la libération de Jimmy Nziali, le retrait de son dossier au parquet de grande instance vu qu’il n’a jamais eu de confrontation avec son plaignant, et le remplacement du procureur Dauphin Mawazo de la tête du parquet de grande instance de Goma pour la restauration d’un véritable état de droit au Nord-Kivu.

« Le collectif des mouvements citoyens rappelle aux politiciens et tireurs des ficelles présumés dans ce dossier que le citoyen est désormais activiste des droits humains et que nous sommes dans un état de droit sous le leadership du président Tshisekedi où la liberté d’expression est garantie. Nous rappelons également que nous n’allons pas céder aux intimidations », a déclaré un porte-parole du collectif des mouvements citoyens qui a ajouté « que la société PREMIDIS sache qu’avec ou sans Me. Jimmy Nziali, nous allons continuer à lutter contre les antivaleurs qui gangrènent notre société ».

Ils ont aussi annoncé qu’ils vont débuter dès la semaine prochaine avec des actions de grande envergure (marche et des sit-in), pour faire entendre leur voix.

Ces militants ont également fait part de leur indignation vis-à-vis de la justice qui leur réserve un traitement non clément, indiquant que les criminels bénéficient d’un traitement privilégié par rapport à eux qui sont militants des droits humains, citant par exemple la récente grâce présidentielle qui n’a pas été, ou presque, bénéfique aux militants encore en prison.




Blandine

Blandine - 29/09/2020 16:00 - Répondre 

courage


Ésaïe Tsongo

Ésaïe Tsongo - 26/09/2020 21:15 - Répondre 

🤔🤔🤔