Comme annoncé, le mouvement de l'Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) a réagi aux accusations de meurtre, torture, et élèvement de civils, mises à sa charge par des Organisations Internationales de Défense des droits de l’homme dont Amnesty International et Human Rigth Watch.

Au cours d’une activité y relative organisée ce vendredi 30 mai 2025, l’AFC/M23 a publié un premier rapport en réponse à ces allégations de violations des droits humains à Goma et Bukavu, indiquant « apporter un éclairage juridique et factuel quant à ce. »

Ce mouvement rebelle qui s’est dit victime d’intox et d’infox, de fausses allégations, d’accusations gratuites, de la propagande nocives du régime de Kinshasa ; a démonté en 9 points ces allégations portant entre autres sur le bilan de morts déclarés suite aux affrontements en ville de Goma, les attaques des hôpitaux et autres structures médicales, le recrutement forcé au profit de sa branche armée ou encore le retour forcé des déplacés de guerre.

Pour ce qui est du bilan par exemple, l’AFC/M23 a affirmé que le bilan des affrontements ayant conduit à la chute de la ville de Goma est de 874 morts qui sont tous des combattants, et plusieurs autres blessés ; des chiffres confirmés d’après le mouvement rebelle, par "des données du service de la protection civile et le registre hospitalier."

L’AFC/M23 a fait remarquer que ces chiffres sont largement en deçà de ceux avancés par le régime de Kinshasa qui parle de plus de 9.000 morts, et déjà contredits par la Croix Rouge qui estimait ces derniers autour 900 morts. 

« L’AFC/M23 invite l’opinion nationale et internationale à constater le caractère biaisé et cacophonique des incriminations mises à sa charge qui ne sont qu’en réalité que de viles affabulations. », a déclare l’AFC/M23 dans son rapport, se disant par ailleurs « engagé dans la défense des aspirations légitimes du peuple congolais et la quête d’une paix durable fondée sur la justice, le vivre ensemble, la gouvernance responsable et le respect des droits de tous les citoyens. »

Il exhorte enfin la communauté internationale « à adopter une posture objective et équilibrée, à privilégier le dialogue et la médiation pour une résolution pacifique et juste de la crise en cours. »

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Joseph Seven

Joseph Seven - 30/05/2025 20:21 - Répondre 

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