Alors qu’ils n’ont eu de cesse de s’accuser mutuellement pour ce qui est de la violation du cessez-le-feu recommandé et même si la non application des dispositions de la déclaration de principes, signée le 19 juillet dernier à Doha ; Kinshasa et le M23, qui ont réitéré leur engagement au processus de paix de Doha, ont dépêché leurs délégations pour un nouveau round dans ces pourparlers.

Ce nouveau round portera sur l’examen et l’analyse d’un projet d’accord global de paix qui leur été soumis par la médiation Qatarie.

Confirmant la participation à ces nouvelles discussions, Bertrand Bisimwa, Président du M23 et Coordonnateur Adjoint de l’Alliance Fleuve Congo, la plateforme politico-militaire qui le parraine, a fait savoir que son Mouvement se rend à Doha pour « examiner les dispositions pratiques de l’application du cessez-le-feu et de la libération des prisonniers conformément à la déclaration de principes entre les deux parties. »

En clair, le M23 explique qu’il ne sera pas question de la signature d’un accord global de Paix sans la libération de ses prisonniers par le gouvernement congolais.

Et d’après des sources concordantes, le projet d’accord proposé par le Qatar prévoit la formation, sous l'autorité du ministère de l'Intérieur, d'une « force spéciale intérimaire » composée à 50% de membres « éligibles » de l’AFC/M23 chargés de collaborer avec la PNC qui aura un mandat de 5 an renouvelable, alors que des autorités de transition seront installées jusqu’à l'organisation des élections dans cette zone en 2027.

Et avant même son adoption, ce projet d’accord est critiqué par plusieurs observateurs qui estiment qu’il constitue « un acte qui ancre la balkanisation de la RDC. »

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Joseph Seven

Joseph Seven - 19/08/2025 12:28 - Répondre 

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