Ce jour-là, 13 décembre comme aujourd'hui, mais en 2003, Saddam Hussein, l’homme qui avait fait régner la terreur pendant 24 ans sur l’Irak, est pris après une traque de près de 9 mois par les forces américaines, dans un trou de souris de 2 mètres de profondeur, près de son fief de Tikrit (au nord de Bagdad).

Tout avait commencé en fin de matinée lorsque l'armée américaine avait lancé l’opération "Aube rouge".

À 18 heures, 600 hommes de la 4ème division d’infanterie américaine, épaulés par des peshmerga kurdes, prirent position.

Deux heures plus tard, ils donnèrent l’assaut à une ferme appartenant à Qays al-Nameq (l’un des anciens gardes du corps de Saddam).

Ils découvrirent par hasard l’entrée d’un bunker souterrain, recouverte de briques et d’ordures.

Selon le récit des Américains, Saddam Hussein était sorti tout seul de sa cachette et, dans un anglais approximatif, déclara : "Je suis Saddam Hussein, je suis le Président de l’Irak. Je veux négocier".

Et à 20h26, il sortit de son trou de souris brisé, vêtu d’un pyjama informe, la barbe broussailleuse.

Au lendemain de sa capture, le général Ricardo Sanchez (commandant des forces américaines en Irak) fit savoir, lors d’une conférence de presse à Bagdad, que lors de sa capture, Saddam Hussein était en possession de 750.000 dollars, deux kalachnikovs et un pistolet.

Dès l’annonce de la capture, les habitants de Bagdad laissèrent exploser leur joie.

Jusque tard dans la nuit, les coups de feu se mêlèrent aux coups de klaxons et les enfants dansaient dans les rues.

En juillet 2004, le Tribunal spécial irakien jugera Saddam Hussein pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

Condamné à mort, il sera exécuté le 30 décembre 2006.

Les images de sa pendaison, volées par des témoins à l’aide de leurs portables, feront le tour du monde.

Via www.babunga.alobi.cd