Fouillant l’insécurité grandissante dans leurs villages, ils sont estimés  à plus des 400 milles dans plus d’une septantaine des camps des déplacés en Ituri ; quelques déplacés dans ces campements  subsistent tant soi peu à leurs besoins malgré la rareté d’assistance humanitaire du gouvernement des organisations non gouvernementales (ONG).

Dans notre 3ème Volet de reportage, Fred Mastaki sur place nous fait découvrir quelques métiers entrepris par les déplacés des camps des LODHA et JAIBA en groupement de FATAKI dans le territoire de Djugu en province de l’Ituri. 

La coupe couture, l’agriculture, et la meunerie sont des activités principales dans ces camps.

Mambo LONGA NGANGA, est un couturier âgé 49 an père d’une famille des 6 enfants, ayant fui sa localité de Bubu patsu après une incursion des miliciens de la CODECO il y a 4ans, celui-ci s’est déjà tapé un petit atelier de couture pour subvenir aux besoins de sa famille malgré la rareté de la clientèle.

« Nous vivons péniblement ici, c’est grâce à cette machine à coudre que subvienne  aux besoins de ma famille ; les clients sont moins fréquents une fois je les ai pas le matin, je ne peux plus espérer pour l’après-midi … »

Malgré l’insécurité aux alentours du camp de LODA, Madame Furaha Mavé Neema âgée de 24 ans venu du village Demakar  fouillant les atrocités des miliciens Zaïre, elle se démène pour entretenir son petit Jardin.

« Nous sommes confrontés à une famine ici, alors là il faut courir les risques pour se rendre au jardin pour chercher quelques légumes. Une fois il y a crépitement il faut vite fuir… » 

Alpha Omega, âgé de 13 ans, Meunier à ce jeune âge pour aider sa famille à survivre, il a petit moulin au centre du camp de LODA.

« Eh ben, je suis meunier nous sommes venus de Bajere, nous avons fui les LENDU, les clients sont rare ici nous voulons e rétablissement de la sécurité dans notre village…. »

400 milles déplacés vivent dans 72 camps en province de l’Ituri qui fait face depuis 2019 à une recrudescence de l’insécurité plus de 20 groupes armés locaux et étrangers sont auteurs.