Ce jour-là… 16 Janvier comme Aujourd’hui, mais en 2001, Laurent Désiré Kabila, alors Président de la RDC, est assassiné.

Alors qu'il se trouve isolé politiquement et diplomatiquement, Laurent-Désiré Kabila est abattu dans des circonstances non encore éclaircies, au début de l'après-midi du 16 janvier 2001, soit 40 ans jour pour jour après l'assassinat de Patrice Lumumba, dans sa résidence, le palais de Marbre, à Kinshasa, par un ancien enfant-soldat devenu membre de sa garde, le caporal Rashidi Mizele, qui est aussi abattu sur place quelques instants plus tard par le Chef d’état-major, le Colonel Eddy Kapend.

Le gouvernement déclarera plus tard, par Sakombi Inongo alors Ministre de l’information, que le président Kabila était encore vivant au moment où il était transporté d'urgence vers un hôpital au Zimbabwe, et ce « temps mort » permettant aux autorités d'organiser la succession dans le climat tendu des heures qui ont suivi.

Le jour de l'assassinat, une délégation iranienne attendait d'être reçue par le président Kabila, pour une tractation visant à fournir l'Iran en uranium provenant de la province congolaise du Katanga.

Toujours pas de lumière sur ce dossier où les coupables courent toujours

La justice congolaise, faute d'avoir réussi à arrêter les coupables, condamnera de façon non justifiée plus d'une centaine de prévenus, militaires et civils dont une cinquantaine croupissent toujours dans la prison centrale de Makala à Kinshasa dans des conditions dégradantes. Le colonel Eddy Kapend, l'un des cousins de Kabila, considéré comme le chef de file, et vingt-cinq autres personnes seront condamnés à mort en janvier 2003 sans que la peine prononcée soit exécutée.

Laurent Désiré Kabila, le Mzee, ce nationaliste et panafricain dont les aspirations étaient grandes et même démesurées pour certains analystes, qui ne voulait pas de l’impérialisme allant jusqu’ à tourner le dos aux occidentaux pour se rallier aux socialistes, chose qui lui a même coûté la vie, et qui avait pour devise « Ne jamais trahir le Congo », qui a ramené pendant un temps une lueur d’espoir, n’aura fait que près de 4 ans à la tête d’un Congo qu’il voulait plus fort, plus beau.




Job KAKULE

Job KAKULE - 16/01/2020 10:11 - Répondre 

Honneur à ce vaillant du peuple