Il s'agit des déplacés de guerre qui logent dans les salles de classe de l'Institut Mabalako, et les Écoles primaires Mwangaza et Pakanza qui s'inquiètent au sujet de la reprise des cours. Ils lancent un appel aux autorités locales à venir en aide  avant cette reprise sur l'ensemble de la RDC  tel qu'annoncé par le ministère de l'enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).

C'est le représentant de  ces déplacés qui s'est confié à notre permanent dans la région : "On ne sait pas où aller après la reprise des cours, les autorités de ces écoles nous demandent de libérer les salles avant  la reprise car elles constituent un des centres des épreuves du TENAEP et de l'État. Nous voulons que cette fois-ci le gouvernement s'implique pour aider toutes ces familles", a expliqué Philippe KANDOLE.
Un travail  technique est à pied d'œuvre pour pallier cette problématique a rassuré le bourgmestre de la Commune d'oïcha, Mr. Kikuku Nicolas : "Nous  avons fait un plaidoyer auprès de nos partenaires comme OCHA pour assister ces vulnérables", a-t-il indiqué.

Plusieurs établissements, notamment l'Institut KIKONGO, l'Institut Mabalako, Écoles primaires MWANGAZA et Pakanza, hébergent  des déplacés  de guerre venues des zones en proie à l'insécurité depuis plusieurs années.




Job KAKULE

Job KAKULE - 05/08/2020 13:52 - Répondre 

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