Le Président Félix Tshisekedi, lors de la dernière réunion du conseil des ministres, a évoqué les violences contre la MONUSCO dans plusieurs villes à l’Est de la RDC.

Il a d’abord exprimé sa compassion et sa solidarité aux familles des congolais et celles des casques bleus décédés à la suite des manifestations anti-MONUSCO dans les villes de Goma, Butembo et Uvira, avant de rappeler que la RDC a une longue relation de coopération avec la mission onusienne, parsemée par des échecs souvent mentionnés, mais aussi par beaucoup de réussites.

Il a indiqué qu’un Plan de retrait progressif et échelonné de la MONUSCO à l’horizon 2024, conformément à la résolution 2556 du Conseil de Sécurité du 18 décembre 2020, a été signé en septembre 2021.

« C’est sur cette base que la Mission des Nations Unies pour le Congo s’est retirée du Tanganyika le 30 juin 2022 », a-t-il précisé ajoutant que le retrait réclamé par la population est déjà en cours d’exécution.

« Une communication appropriée devrait mettre les populations à l’abri des manipulateurs, des ennemis de la République qui agitent les esprits pour le retrait de la MONUSCO, non pas par amour pour le Congo, mais pour servir leurs propres intérêts », a déclaré le chef de l’état qui a par ailleurs déploré et condamné les violences observées récemment au Tanganyika.

« Justice doit impérativement être faite pour toutes les victimes tombées au cours de ces manifestations », a assuré Félix Tshisekedi.

Dans la foulée, la Ministre de la Justice a été chargée de s’assurer de l’aboutissement rapide des enquêtes en cours qui impliquent l’Auditorat Militaire ainsi que les Services de la MONUSCO. Un rapport est attendu au Conseil des Ministres prochain.

De son côté, le Ministre, Ministre de l’Intérieur a été chargé de veiller à l’encadrement des manifestants.

La population, et particulièrement, la jeunesse a été invitée à résister à toute forme de manipulation, et à privilégier des voies légales pour toute revendication.

« L’un des moyens efficaces de résister à ces agressions injustes sur notre territoire demeure notre capacité á démontrer que nous pouvons revendiquer nos droits dans le respect des lois établies pour lequel tout le monde doit veiller à l’observance du cadre constitutionnel et légal des manifestations », a insisté le Chef de l’Etat qui a conclu son propos en lançant un appel au calme et à l’apaisement.




Job KAKULE

Job KAKULE - 30/07/2022 23:04 - Répondre 

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