Pour le député Jean-Baptiste Kasekwa la question sécuritaire à l'Est de la RDC doit être prioritaire

Le député national Jean-Baptiste Kasekwa est arrivé à Goma depuis ce jeudi 4 mars 2021, pour « rendre des comptes à sa base » dans le cadre de ses vacances parlementaires.  
L’élu de Goma, promet d’entendre la population afin de pouvoir rapporter une fois de plus ses préoccupations auprès du gouvernement central.
Pendant cette période où le pays est dans la fièvre de l’installation du nouveau gouvernement avec le premier ministre, Sama Lukonde, ce cadre du parti politique cher à Martin Fayulu, l’ECIDE, appelle la population du Nord-Kivu en particulier et celle de l’Est en général à se mobiliser comme un seul, pour que cette fois soit la bonne pour la pacification de la partie Est de la république.

« En politique, on dit souvent que la crainte du peuple est le commencement de la sagesse. Donc tant que le peuple, les mouvements citoyens les Journalistes et autres ne vont pas apprendre au premier ministre, et à tous les ministres en charge de la sécurité, et même au président de la République, la priorité de la restauration de la paix ; tant qu’on ne va pas se montrer exigeant envers eux, ils vont continuer à orienter leurs priorités ailleurs; alors qu’ici à l’Est, la paix constitue la priorité des priorités », a déclaré le député Jean-Baptiste Kasekwa qui souligne que « c’est le moment comme il y a formation du gouvernement, que l’on fasse pression au premier ministre pour qu’une part importante du budget soit investie pour mettre fin à l’insécurité dans la partie Est du pays car Ici la responsabilité est partagée. »

Pour lui, le budget est minime. Mais en même temps, il explique qu’il limiter des fraudes et autres actes inciviques similaires pour gonfler les poches de l’État et non celles des individus, et ainsi parvenir à atteindre cet objectif, qui est selon lui, l’une des promesses du président Félix Tshisekedi : « Nous ne voulons pas de programmes comme celui des 100 jours pour qu’ensuite on nous présente des saute-moutons comme réalisation, chose qui ne nous arrangera pas. Ils pensent que gérer Kinshasa c’est gérer toute la République », a conclu Jean-Baptiste Kasekwa.