Quand le couvre-feu tolère le nouvel an

La deuxième vague de la pandémie de coronavirus touche le monde entier, et la RDC n’est pas épargnée.

Pour riposter, les autorités congolaises ont pris une série de mesures restrictives, notamment le couvre-feu de 21 heures à 5 heures du matin.

Alors que ce dernier est fortement critiqué dans le pays, à Kinshasa particulièrement où l’on a assisté à des scènes surréalistes, tantôt avec le report du couvre-feu ou encore une contestation générale à l’heure même de son début, à Goma, où la majeure partie de la population a fait preuve du respect de cette mesure, des ambianceurs ont fait volte-face à ce dernier jour de l’année 2020.

 A la veille de l’an 2021, les bars et restos ne se sont pas vidés jusque tard dans la soirée.

Les ambianceurs ne se sont pas souciés cette fois du couvre-feu et ont fait fi des éléments de force de l’ordre, qui ont décidément fermé les yeux, alors pour cette fois seulement, en permettant à ceux-ci de fêter normalement, « en respectant les mesures barrières », affirmait un parmi eux.

C’était comme si le couvre-feu a été reporté à l’année prochaine pour permettre aux uns et aux autres de s’éclater au terme de cette année qui a été incontestablement surprenante, et pas dans le bon sens du terme.

Il faut dire cependant que les forces de l’ordre n’ont pas été tendres avec tout le monde, et les interpellations n’ont pas manqué ce jour.

Mais cette attitude vient encore une fois de plus prouver combien la plupart des mesures de riposte restent théoriques, en tout cas protocolaires, et quand même elles ne sont pas respectées, les conséquences n’inquiètent pas un grand monde.