L'ancien candidat la Présidentielle de 2023, le Dr. Denis Mukwege, a dénoncé l’interpellation à Kinshasa de l’opposant Delly Sesanga lors d’une manifestation contre le changement de la Constitution.
Comme la majorité de l’opposition, des membres de la société civile ou encore de la CENCO, le Prix Nobel de la Paix a également exprimé publiquement son désaccord vis-à-vis du très controversé projet de révision constitutionnelle.
Dans une publication sur X (anciennement Twitter), Denis Mukwege, a rappelé que « la Constitution de la RDC de 2006 est le fruit d’un référendum populaire qui a été l’acte fondateur de l’avènement de la démocratie dans le pays. »
« Cette démocratie est aujourd’hui chancelante et menacée par un régime en pleine dérive autoritaire méprisant les libertés fondamentales garanties par ce contrat social et par les conventions internationales relatives aux droits humains auxquelles notre pays a librement souscrit. Les Congolais ont soif de liberté, de démocratie et de paix et n’accepteront pas un nouveau déni démocratique et des droits humains alors que le peuple survit dans la misère et que la Nation fait face à une menace existentielle et à une guerre d’agression et d’occupation », a-t-il déclaré appelant à s’opposer à toute tentative de révision ou de changement constitutionnelle.
Profondément choqué par l’interpellation brutale de @DSESANGA à l’occasion d’une manifestation contre le changement de notre Constitution. Nous lui exprimons toute notre solidarité. Rappelons que la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC) de 2006 est le fruit… pic.twitter.com/FdHrxzplHq
— Denis Mukwege (@DenisMukwege) November 14, 2024
Il faut dire qu’une bonne partie de l’opposition et de la société civile désapprouve toute tentative de révision constitutionnelle car y voit une manœuvre de Félix Tshisekedi « de s’octroyer illégalement un nouveau mandat » au-delà des deux mandats autorisés par l’actuelle constitution, et même de rallonger sa durée de 5 à 7 ans.
Il y a quelques jours, des acteurs politiques et autres membres de la société civile ainsi que des activistes des mouvements citoyens ont appelé « à un sursaut patriotique contre le changement de la constitution et un troisième mandant de Félix Tshisekedi à la tête du pays. »
1 Commentaire
Joseph Seven - il y a 4 mois - Répondre
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