Le président de l’assemblée nationale, Christophe Mboso a été reçu ce mardi 31 août 2021 par son homologue du sénat, Modeste Bahati Lukwebo.

Les questions d'actualités liées au fonctionnement de l'Union sacrée et de la commission électorale nationale indépendante, étaient au menu de cette nouvelle rencontre en moins de deux semaines.

 

Sur ce 2ème point, Christophe Mboso a annoncé la tenue dans les prochains jours de la plénière d'entérinement les membres de cette institution d'appui à la démocratie, que chaque composante a présentés.

L'élu de Kenge dans la province du Kwango a rappelé la nécessité d'accélérer le processus de la mise en place de la commission électorale nationale indépendante en vue de respecter l'échéance de 2023.

Christophe Mboso a également précisé que la majorité parlementaire de l'Union sacrée doit se réunir avant la tenue de cette plénière d’une importance capitale.

 

« Nous avons parlé également de notre famille politique union sacrée. Nous allons reprendre des contacts, nous allons reprendre nos réunions dans les jours à venir. L’Union sacrée est une réalité politique dans notre pays donc nous ne pouvons pas arrêter la concertation », a révélé Christophe Mboso à l'issue de son entretien avec Modeste Bahati Lukwebo, qui a précisé que les députés nationaux devront en être informés avant l’organisation de la plénière.

Pour rappel, 6 des 8 confessions religieuses qui ont la charge de désigner le candidat président de la CENI se sont déjà accordées sur la candidature de Denis Kadima.

Le rapport de leurs travaux a d’ores et déjà été déposé au bureau de l’assemblée nationale.

La CENCO et l'ECC qui contestent cette candidature de Denis Kadima à la tête de la centrale électorale comptent rencontrer plutôt le Président de la République pour lui faire part de leur refus de la position prise par la majorité des confessions religieuses.

Et pendant ce temps, plusieurs camps politiques, notamment le FCC, l'UNC, Ensemble pour la République et Lamuka, plaident pour un large consensus autour de cette question.

Certains refusent même de prendre part aux réunions de la commission paritaire instituée à l'Assemblée nationale pour traiter de cette dernière.

De leur côté, Adolphe Muzito et Martin Fayulu appellent à une marche pacifique le 15 septembre prochain sur toute l’étendue du pays en vue de dire non aux tentatives de glissement et de la fraude électorale en 2023.

 




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 31/08/2021 23:44 - Répondre 

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