C’est un communiqué qui a suscité de vives réactions dans le pays.

En effet, l’ambassade des Etats-Unis en RDC a fait savoir que le sénateur Républicain Ronny Jackson, qui est un membre du Congrès américain, « n’était pas un envoyé spécial du président américain Donald Trump », lors de sa visite à Kinshasa où il avait été reçu il y a quelques jours par le président Félix Tshisekedi.

« Il est venu à Kinshasa en tant que membre de la commission des affaires étrangères de la Chambre des Représentants (ainsi que du sous-comité de l’Afrique) », précise un communiqué de l’ambassade américain.

Il faut dire que le sénateur Ronny Jackson, qui avait également été reçu par le président rwandais Paul Kagame et qui a dressé devant le congrès américain un tableau sombre de la situation politique et sécuritaire en RDC pointant notamment la corruption, un système de prédation des ressources naturelles, l’absence de l’Etat ou encore l’inefficacité de l’armée loyaliste ; avait été présenté par la présidence congolaise comme « l’Envoyé spécial du Président des États-Unis Donald Trump », ce titre qui lui est dénié par son propre pays.

Et pour certains observateurs, cela n’est ni plus ni moins qu’une « désinformation » dont est coupable la première institution du pays : « Il s'agit, de la part de la présidence de la république, d'un manquement au devoir d'honnêteté qui incombe à l'agent public conformément au code de conduite. La Nation a droit aux excuses officielles », a déclaré l’opposant Claudel Lubaya pour qui la réprimande de l’ambassade des USA est un camouflet de trop qui en rajoute à tant d’autres et qui mettent en lumière le manque de sérieux du pouvoir en place.

Réagissant, le porte-parole du gouvernement congolais a de son côté indiqué que l’observation faite par le sénateur américain Ronny Jackson, estimant que ce qu’il a dit « n’engage pas le gouvernement américain. »

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Joseph Seven

Joseph Seven - 28/03/2025 17:04 - Répondre 

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