Le président Félix Tshisekedi qui a exprimé ses appréciations face aux performances considérables enregistrées cette année en matière de mobilisation des recettes publiques, a félicité toutes les structures directement impliquées dans ces résultats des Régies financières, avec une mention spéciale à la Direction Générale des Impôts (DGI) et à l’Inspection Générale des Finances (IGF).

Ces performances sans appel, a-t-il rappelé, sont le résultat des dispositifs mis en place par le Gouvernement pour rapprocher la collecte annuelle des recettes publiques de son potentiel fiscal estimé actuellement à près de 20 milliards de dollars américains.

Même si la pression fiscale n’est pas encore optimale au regard des standards internationaux, elle se rapproche de plus en plus de la moyenne africaine de 15 à 16%, a-t-il signifié indiquant que le Gouvernement devra donc dépasser cette moyenne et atteindre rapidement au moins 20%, en élargissant l’assiette fiscale et en digitalisant la Taxe sur la valeur ajoutée.

Le Président de la République dit être convaincu que ces performances constituent une opportunité pour le Gouvernement de concrétiser les actions socio-économiques de son Programme.

Pour lui, cela devrait se traduire logiquement par un accroissement des dépenses infrastructurelles et sociales au profit de la population avec une emphase sur les infrastructures de transport et celles de production et de distribution d’énergie ; une exécution des dépenses basées sur une planification et une programmation qui assurent une traçabilité et une transparence reflétées dans la comptabilité publique.

Le Premier Ministre, le Ministre du Budget et celui des Finances ont été ainsi chargés de profiter de cette opportunité pour décanter de nombreux projets d’investissements dans la construction des infrastructures structurantes, pour le développement humain et la relance des entreprises publiques, qui souffriraient encore de manque de financement.

Le Président de la République a fait allusion notamment à la construction du barrage du Grand Katende, au chemin de fer Kinshasa-Matadi, à la réhabilitation des Groupes G24 et G25 du barrage d’Inga, à l’asphaltage de la route Kananga – KalambaMbuji, à l’aménagement des Zones Économiques Spéciales.

Les Ministres sectoriels impliqués ont été ainsi conviés à s’inscrire dans une logique des actions gouvernementales coordonnées lors des engagements des crédits budgétaires alloués, pour soutenir cet élan de croissance économique et faire ressentir leurs effets sur le quotidien de la population congolaise.