
LOSWIRE Shabani, habitant de la ville de Kisangani en province de la TSHOPO et militant du mouvement citoyen lutte pour le changement LUCHA Kisangani, c'est de lui qu'il s'agit, a adressé une lettre ouverte à l'ambassadeur Vincent Karega en République Démocratique du Congo.
Ce citoyen congolais dans cette lettre ouverte adressée dont nous avons eu une copie, veut exprimer son indignation par rapport aux propos qu'avait écrit cet officier Rwandais sur sa page Twitter.
Voici l'intégralité de cette lettre :
« J’écris cette lettre pour montrer mon indignation »
Le 24 août dernier, sur les réseaux sociaux, j'ai lu la réponse de ce haut cadre rwandais en RDC à un congolais qui ne consolide pas selon LOSWIRE Shabani, la paix mais plutôt qui accentue la colère des congolais vis-à-vis à des crimes commis par des troupes rwandaises depuis un monumental moment.
« Le compatriote Benjamin Babunga a rappelé dans un tweet : ce jour-là le 24 août 1998, massacre de Kasika (au Sud-Kivu). Des militaires rwandais tuent sans relâche plus de 1 100 personnes, brûlant des villages entiers sur un trajet de 60 kilomètres, de Kilungutwe à Kasika . Parmi les victimes, Mwami François mubeza et abbé Stanislas wabulakombo »
Il qualifie la réponse de ce diplomate rwandais d'une calomnie
« Monsieur l'ambassadeur vous aviez répondu par le twitter
"incohérence flagrante entre image et l'histoire. Narratif simpliste pour des accusations graves. »
Villages sans noms, 1100 morts avec deux noms, circonstances de crimes et identité des criminels non dévoilées. S’indigne ce jeune homme.Accusation ou propagande, S’interroge-t-il. Cette réponse dissimulant votre négation des massacres de nos compatriotes et spécialement les massacres de KasikaMonsieur l'ambassadeur, sans faire l'annotation historique, vous êtes sans méconnaître que les propos tenus par vous ne sont pas vertueux pour un ambassadeur« Monsieur, il y a les familles qui crient justice et ont besoin d'être moralement conduites et non d'être marginalisées. »
Enfin « je vous conseille de retirer et de présenter les excuses au peuple congolais. »
Rappelons qu’une pétition a été lancée pour faire partir le diplomate rwandais. Ces événements interviennent au moment où Denis Mukwege a reçu plusieurs menaces suite à ses plaidoyers en faveur de la justice pour tous les crimes commis dans l’est du pays entre 1992 et 2003.
Et parmi les auteurs des menaces, figure l’ancien ministre rwandais de la défense et conseiller du président rwandais en sécurité, le général James Kabarebe.