Rwanda : Le gouvernement met en place un plan de construction de plus de 22 000 salles de classe

Le ministère rwandais de l'Éducation a commencé la mise en œuvre d’un plan qui prévoit la construction de 22 505 salles de classe qui seront achevées dans les 30 districts du pays d'ici septembre de cette année.

Ces classes aideront à réduire la surpopulation et les longues distances parcourues par les élèves.

Ce plan de construction sera couvert à la fois par le gouvernement avec une contribution de plus de 90 millions de dollars, ainsi que par le financement à crédit de la Banque mondiale pour 200 millions de dollars qui a été signé l'année dernière.

Ce projet de construction, selon le ministre de l'Éducation, Dr. Valentine Uwamariya, s'attaquera au problème de la surpopulation, en particulier dans les écoles primaires.

« Jusqu’à présent, nous avons un total de 3 600 000 élèves, dont 500 000 appartiennent au primaire. Ce nombre devrait augmenter d'ici septembre lorsque nous recevrons à la fois des étudiants déjà inscrits et de nouveaux arrivants. Sur cette note, ce projet de construction nous aidera à réduire la surpopulation scolaire, en particulier dans le primaire », a-t-elle déclaré à la presse.

Le gouvernement a récemment reporté le début de l'année scolaire à septembre à la suite de la fermeture prolongée de l'école en raison du Coronavirus.

Sur un total de 22 505 salles de classe, 17 414 seront destinées aux écoles primaires, 3 591 aux écoles secondaires et les 1 500 autres classes aux écoles maternelles.

La contribution du gouvernement au plan de construction se fera à travers une approche communautaire qui, selon le ministre Uwamariya, requiert davantage de solidarité de la part du public.

« Comme nous l'avons fait depuis 2014 dans divers projets de construction, nous allons utiliser nos solutions locales où chaque citoyen peut donner un coup de main sur les chantiers de construction à proximité, nous aurons besoin des efforts de chacun à cet égard », a-t-elle ajouté, précisant que cette méthode « est rentable et ne compromet pas la qualité de l'infrastructure. »