
Les terroristes des Forces Démocratiques et Alliées (ADF) sont à nouveau actifs dans la région de Beni au Nord-Kivu depuis fin décembre 2024 et début Janvier de l'année en cours.
Ils ont ciblé au moins 3 villages dont Bashu-Matombo, Kekelibo et Loselose précisément dans les secteurs de Beni-Mbau et Ruwenzori où ils ont tué au-moins 12 civils, et blessé une dizaine aux côtés des maisons et motos incendiées à en croire un bilan dressé par des sources locales qui est encore provisoire.
Cette recrudescence de l'activisme des ADF fait réagir la société civile forces vives, coordination territoriale de Beni par l'entremise de son vice-président Richard Kirimba.
Pour lui, « il y a relâchement dans les opérations d'offensive contre les ADF » : « Par cette erreur "récidiviste", une brèche explicite a été ouverte aux ADF qui étaient pourtant déjà coincés et dont nous croyions déjà anéantis. La population a l'impression d'être trahie dans le nouvel espoir qui venait de s'installer et la bonne collaboration civilo-militaire qui venait de s'accroître », a-t-il fait savoir dans une interview accordée à nos confrères de la Radio Okapi de Beni.
« Nous croyons aux capacités des FARDC et de leurs partenaires, mais nous avons quand-même un doute sur la volonté des décideurs. Nous avons l'impression d'être abandonnés et même sacrifiés. Nous sommes victimes d'une politique de deux poids deux mesures », a-t-il ajouté.
La société civile de Beni-Territoire dit vouloir « que les choses soient claires » : « Que les autorités étatiques décident soit de notre vie, soit de notre mort. Espérons que nous serons écoutés », a-t-il conclu.
Notez que cette recrudescence d’insécurité a occasionné plusieurs déplacements des civils dans de grandes agglomérations jugées sécurisées.
1 Commentaire
Joseph Seven - 07/01/2025 18:57 - Répondre
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