Un (1) mort , un (1) blessé et une position des miliciens "Wazalendo", Léopard incendiée, c'est le bilan , d'un échange des tirs d'armes entre les groupes armés , des miliciens Wazalendo, Léopards et FAR-W sur l'axe Kasaka-Vurondo, en chefferie des Bashu, territoire de Beni au Nord-Kivu, l'avant-midi de ce Mardi 20 Mai 2025.

La découverte d'un corps d'un homme qui aurait été blessé par balle puis succombé à ses blessures peu après qui serait à la base de cet affrontement entre les groupes armés "Force d'Action Rapide-Wazalendo (FAR-W)" et Léopards, sur l'axe Kasaka-Vurondo. Les deux groupes armés alliés des Forces armées de la RDC (FARDC), se seraient rejetées les responsabilités, indique, Moïse kiputulu, coordonnateur de l'Union des citoyens engagés pour la démocratie et le développement, (UCEDD), une structure de défense des droits humains œuvrant dans la zone.

"Le Monsieur blessé, en voulant l'amener dans une structure sanitaire, il a malheureusement succombé à ses blessures, c'est ainsi que ce groupe [FAR-W], voulait reprocher le groupe adverse [léopard] , c'est ainsi que, les affrontements ont été déclenchés, ils sont tous des groupes de Wazalendo, pour l'instant le bilan est d'un milicien tué et la position des Wazalendo de kasaka incendiée..."a-t-il fait savoir, tout en indiquant que, la population s'est retranchée ce mercredi dans la brousse, craignant pour leur sécurité.

La même source souligne que, la position des Wazalendo Léopards basée à Kaseghe, serait passée sous contrôle de la force d'action rapide FAR-W.

Des sources sécuritaires dans la région, ne se sont pas encore prononcées.

À quelques kilomètres de l'axe Kasaka-Vurondo, le vendredi 16 Mai dernier, l'armée congolaise avait arrêté un groupe des présumés miliciens Wazalendo, du "PLLC" à Kasindi en pleine construction de leur position sur la colline Nyitera.

Selon le rapport de l’Institut de recherche Ebuteli publié le vendredi 16 mai à Kinshasa, « Les Wazelendo » (patriotes) qui combattent aux côtés des FARDC dans leur lutte contre le M23 et l’armée rwandaise dans l’est de la RDC, constituent une lourde hypothèque politique pour les années à venir car il militarise davantage la société, aggrave la crise humanitaire et enracine le conflit.