Très habitué aux matchs à élimination directe du CHAN que leurs adversaires, les Maliens ont montré de bonnes intentions dans leurs offensives, sans pour autant parvenir à mettre une pression constante sur la cage congolaise.

Le principal danger est venu d'Issaka Samaké, virevoltant sur le côté droit et dangereux dans ses centres et coups de pied arrêtés, mais aucun coéquipier n'a réussi à convertir ses offrandes, et Pavelh Ndzila, le portier congolais, a été brillant sur chaque tentative.

Globalement dominateurs sur le terrain (56% de possession) et plus entreprenants en attaque, les joueurs coachés par Nouhoum Diané n'ont pas réussi à trouver l'ouverture au sein d'une défense congolaise appliquée.

Et le chronomètre défilant, la décision aux tirs au but est apparue évidente.

Une séance de tirs au but malheureuse pour les congolais

L'exercice des tirs au but est toujours cruel pour une équipe, parfois pour un joueur.

Ce samedi, les nuages sont bien sombres au-dessus des têtes congolaises, et c'est à Prince Mouandza Mapata que revient le titre bien peu envié de héros malheureux.

Le 21 janvier, le défenseur latéral droit guidait son équipe en marquant le but du 1-1 face au Niger. Contre le Mali, il a précipité son élimination.

Tout premier tireur, Prince Mouandza Mapata s'est présenté face au gardien et capitaine malien, Djigui Diarra, et a trop croisé son tir.

Le ballon est passé à côté du poteau. Et aucun autre tireur n'a échoué après.

Le Congo-Brazzaville s'arrête donc en quarts de finale, comme en 2018.

Pour le Mali, candidat déclaré au titre, c'est un retour gagnant. Sortis au premier tour du CHAN en 2011, quart de finaliste en 2014 et finaliste en 2016, les Aigles retrouvent le dernier carré.

Le 3 février, ils affronteront le vainqueur du quart de finale entre la Guinée et le Rwanda.




Job KAKULE

Job KAKULE - 03/02/2021 22:26 - Répondre 

Bien...