Dans le cadre du Partenariat Privilégié pour la Paix, la Prospérité et la Préservation de l'Environnement (PP4PP+4) conclu par les États-Unis et la République démocratique du Congo, une équipe des forces d'opérations spéciales américaines est arrivée à Kinshasa ce vendredi 13 août 2021 en fin de soirée.
Composée de onze experts militaires, elle vient en appui à l'équipe congolaise de lutte contre le terrorisme et aux gardiens de parcs de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN). 

Cette double mission américaine fait suite à une requête du gouvernement de la RDC.

Elle appuie également la détermination expresse du Président Félix-Antoine Tshisekedi de restaurer la paix et la sécurité dans l'Est du pays et de lutter contre les ADF dans le cadre de la coalition mondiale pour vaincre Daech. 

Le but poursuivi par ailleurs, est d'asseoir une collaboration franche avec le Ministère de la Défense et les FARDC en vue d'une évaluation de la future équipe congolaise de lutte contre le terrorisme avec, pour principal cible, Daech-RDC particulièrement actif dans l'Est du pays. 

Au terme de cette formation, les principaux responsables congolais seront tenus régulièrement informés de l'évolution de l'évaluation faite par l'équipe des Forces d'opérations spéciales américaines.

Le but recherché par cette mise à niveau est de mettre sur pied une équipe congolaise efficace, capable d'affronter le terrorisme et de participer à la promotion de la paix et la stabilité en faveur du peuple congolais. 

Une autre évaluation est celle des gardiens de parcs de l'ICCN.

Les experts militaires américains viennent également en appui à la conservation de la nature dans les parcs nationaux de la Garamba et de Virunga.

Ils auront à fournir des données pour améliorer l'efficacité de leurs efforts visant à contrer le trafic des espèces sauvages et d'autres activités illégales entreprises dans lesdits parcs. 

Le Major Eric Hass, attaché de l'armée de terre adjoint, a donné quelques spécificités techniques liées à la mission.

Cette première étape d'évaluation, a-t-il indiqué, prendra trente jours et tout dépendra des réalités du terrain.

Les experts décideront des étapes futures de cette coopération pour en




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 14/08/2021 19:10 - Répondre 

Très bien...