Alors qu’un groupe de cadres du FCC a entamé une réflexion pour le maintien de l'élection présidentielle à un tour et au suffrage universel indirect, des voix s’élèvent pour protester.

Sur la radio Okapi, Alphonse Ngoyi Kasanji a expliqué que l'élection présidentielle à un tour et au suffrage universel indirect permettrait entre autres d’éviter des contestations qui ont suivi la présidentielle de 2006 et 2011. Il ajoute que l’élection du président de la République par les Parlementaires réduirait les risques de contestation, mais aurait également l’avantage de réduire les dépenses financières.

Ces explications sont très loin de convaincre les différentes forces politiques du pays.

Comme Olivier Kamitatu, certains y voient une manœuvre pour reconduire Joseph Kabila au pouvoir.

Toujours dans le camp de Lamuka, Chérubin Okende estime que « la légitimité d'un président de la République doit être renforcée par le suffrage universel direct », ajoutant que « le tour unique ne donne pas suffisamment de légitimité au président de la République ».

Pour lui, « le prétexte de moyens est un aveu d'incapacité de ceux qui gouvernent la République. Ce sont des manœuvres qu'il ne faut surtout pas encourager ».

Du côté de l’UDPS, Augustin Kabuya pointe du doigt « des lois taillées sur mesures », et assure que "Cela ne passera pas".




Job KAKULE

Job KAKULE - 10/09/2020 20:44 - Répondre 

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