Alors que les tractations pour la désignation du prochain président de la CENI par les confessions religieuses se poursuit, la LUCHA met en garde celles-ci soulignant « qu’elle s’opposera fermement à tout passage en force de quelques confessions religieuses aux ordres d’officines politiques. »

Pour ce mouvement citoyen, l’actuelle loi sur la CENI compromet déjà gravement son indépendance structurelle : « Ajouter à cela un homme de paille comme président sera l’insulte de trop à nos sacrifices pour l’avènement d’une vraie démocratie », ajoute la LUCHA.

C’est mercredi la date butoir pour le dépôt de toutes les listes des délégués des membres de la CENI à l’Assemblée nationale. 

Pendant ce temps, l’Eglise orthodoxe au Congo, l’Eglise de Jésus Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu (EJCSK), la Communauté islamique en RDC (COMICO), l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), l’Union des églises indépendantes du Congo (UEIC) et l’Armée du Salut ont désigné le candidat de la plateforme des confessions religieuses à la présidence à la CENI. 

Mais ce choix n’engage pas les catholiques et les protestants qui veulent avoir des détails supplémentaires sur la moralité et la fiabilité de certains candidats.

Il faut dire que Denis Kadima, le candidat de l’église Kimbaguiste, est largement présenté comme celui choisi par les 6 autres confessions religieuses.

Par ailleurs, le G13 s’est dit vivement préoccupé par les dissensions au sein des confessions religieuses dans la désignation du président de la CENI.

Il les invite à faire preuve d’éthique et de responsabilité pour préserver la CENI de l’opprobre.