Enfin, Martin Fayulu pardonne «ce qui s’est passé à la Présidentielle de 2018», focus sur l’avenir

Lors d’un entretien avec la presse ce samedi 4 juillet 2020, Martin Fayulu Madidi, Président de l’ECIDé, a déclaré, depuis l’étranger où il séjourne, avoir déjà accordé son pardon par rapport à tout ce qui s'est passé lors de la présidentielle du 30 décembre 2018 en RDC.

« Un chrétien a deux valeurs : la première c'est l'amour et la deuxième c'est le pardon. Moi j'ai pardonné, maintenant je ne vais pas rester dans le passé, je suis dans l'avenir », a dit Martin Fayulu.

Cependant, ce membre du présidium de la coalition LAMUKA précise que le problème réside au niveau de ceux qui ne veulent pas reconnaître qu'ils ont volé, tripatouiller les résultats des élections : « Ceux qui ne pardonnent pas, ce sont eux qui ne veulent pas reconnaître qu'ils ont volé. Ceux qui ont fauté doivent reconnaître aussi qu'ils ont tort et ils doivent se repentir », a martelé Martin Fayulu.

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— Presse Martin Fayulu (@PFayulu) July 5, 2020

S’exprimant sur la désignation de Ronsard Malonda à la tête de la CENI, il a été catégorique, disant « qu’il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles en maintenant celui qui a triché »

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— Presse Martin Fayulu (@PFayulu) July 5, 2020

Depuis l'annonce des résultats provisoires puis définitifs de la présidentielle de décembre 2018, Martin Fayulu qui était soutenu par la coalition LAMUKA, conteste la victoire de l'actuel chef de l'État Félix Tshisekedi.

Le président de l'ECIDé n'a cessé de revendiquer sa victoire. Mais, en 2019 il avait proposé un plan de sortie de crise qui préconisait notamment la mise en place d'un Haut Conseil National des Réformes Institutionnelles (HCNRI), chargé des réformes urgentes de la CENI, la Cour Constitutionnelle, la sécurité, la Défense et les droits humains.

Martin Fayulu Madidi avait également proposé une transition de 18 mois au cours de laquelle le FCC de Joseph Kabila et le CACH de Félix Tshisekedi dirigeraient le pays, et la coalition LAMUKA piloterait le HCNRI.

A ce sujet, le président de la République Félix Tshisekedi avait déclaré ne pas voir l'utilité du HCNRI.