Dans un communiqué de presse, l’Assemblée Nationale a rapporté qu’au cours de sa plénière de ce 2 juillet 2020, elle a adopté, à la grande majorité des députés présents, le procès-verbal des confessions religieuses portant désignation du Président de la CENI, en l’occurrence Ronsard Malonda, après plusieurs mois de tractations suite à l'expiration du mandat des animateurs de cette institution d'appui à la démocratie depuis juin 2019.

La chambre basse du parlement signifie que conformément à l’article 12 de la loi organique n°13/012 du 19 avril 2013 modifiant et complétant la loi organique N°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI, le rôle limitatif de l'Assemblée nationale est d'entériner les décisions des composantes habilitées à désigner les membres de la CENI dont les confessions religieuses dans le cas précis de son président.

Une désignation peu rassurante

Il faut noter que la désignation de Ronsard Malonda à la tête de la CENI l’a été dans un climat d’incompréhension, vu que de nombreuses organisations exigeaient la réforme de la CENI avant cette désignation de nouveaux animateurs, et en même temps l’église catholique s’opposait fermement à la candidature de Ronsard Malonda, qui avait également participé aux élections, un temps contestées, de 2018.

Dans la semaine, la présidente de l'Assemblée Nationale avait annoncé un dialogue avec les parties intéressées par les questions électorales et la CENI.

Cette désignation laisse présager une vague de contestations.




Ésaïe Tsongo

Ésaïe Tsongo - 03/07/2020 07:19 - Répondre 

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