Invité par son homologue Burundais, Evariste Ndayishimiye, le Chef de l'Etat congolais Félix Tshisekedi Tshilombo est attendu ce samedi 21 mai à Bujumbura pour une visite officielle de 72 heures.

Selon la présidence Burundaise, les deux chefs d'Etat auront une rencontre en tête-à-tête au Palais présidentiel de Gitega et ils visiteront deux domaines agricoles en provinces burundaises.

En prévision de cette visite, les grandes artères de Bujumbura sont parées aux couleurs des drapeaux des deux pays et la mobilisation est perceptible dans la communauté congolaise locale.

Il faut dire que depuis leur accession respective à la tête de leurs pays, Félix Tshisekedi et Evariste Ndayishimiye ont multiplié des actes de rapprochement et de redynamisation des relations bilatérales.

Du côté du Burundi, le président Ndayishimiye avait choisi Kinshasa comme sa première destination après son investiture en 2021 et il avait clairement fait part à Kinshasa de sa détermination à favoriser une coexistence pacifique entre les deux pays liés par la géographie, l'histoire et la culture, rappelle la présidence congolaise.

Au plan sécuritaire, Evariste Ndayishimiye a clairement apporté son appui à Félix Tshisekedi en s'associant au deuxième conclave des Chefs d'Etat du 21 avril dernier à Nairobi, et son pays a annoncé publiquement être prêt à dialoguer avec ses rebelles de Red Tabora et les FNL basés en terre congolaise.

De son côté, Félix Tshisekedi avait matérialisé sa diplomatie d'ouverture et de coexistence pacifique avec tous ses voisins en se rendant, début 2019, à Bujumbura afin de renforcer les relations bilatérales avec le Burundi.

À l'occasion de la visite officielle d’Evariste Ndayishimiye à Kinshasa, les deux chefs d'Etat avaient signé deux mémorandums d'entente sur la construction d'un chemin de fer devant relier Bujumbura à Kindu en passant par Bukavu et Kamituga.

Partageant une longue frontière terrestre et lacustre, la RDC et le Burundi sont déterminés à pacifier leurs frontières et à lutter conjointement contre les forces négatives qui sèment la désolation de part et d'autre, indique la présidence congolaise.