Le président Félix Tshisekedi, constatant que les Lignes Maritimes Congolaises (LMC) totalisent à ce jour, plus de deux décennies sans disposer de sa propre flotte, a plaidé pour une nouvelle stratégie pouvant ressusciter les activités de cette entreprise publique en lui dotant, notamment, de navires performants et adéquats pour lui permettre de jouer son rôle naturel d’armement d’Etat.

Il a insisté, lors du dernier conseil des ministres, qu’il est opportun d’accroître sa capacité de participation dans l’industrie maritime internationale et contribuer ainsi efficacement au développement du commerce extérieur du pays.

Pour y parvenir, la Ministre du Portefeuille ainsi que le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement ont été chargés de travailler en synergie pour présenter au Conseil des Ministres un projet y relatif, et ce, dans un délai d’un mois.

Ce projet devrait comprendre deux volets, à savoir : (1) l’acquisition, à court terme, des navires adaptés au tirant d’eau du port de Matadi, et ; (2) l’acquisition, à moyen terme, des grands navires à mettre en exploitation aussitôt que le premier quai du port en eaux profondes de Banana sera opérationnel.

Rappelant au Gouvernement que le transport fluvial présente le double avantage d’être le moins cher en termes de coût à la tonne-kilomètre transportée par rapport à d’autres modes des transports, et l’investissement moins couteux, le Président de la République a par ailleurs chargé ce dernier à s’investir pour la relance de ce mode de transport.

Pour ce faire, le Chef de l’Etat a chargé le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement, en collaboration avec le Ministre des Finances, à présenter au Conseil des Ministres, endéans un mois, un Plan de relance y relatif.

Ce plan devrait être axé notamment sur : les unités flottantes à réhabiliter composant le parc existant, mais aussi en profiter pour revaloriser l’industrie locale entre autres les chantiers navals de la SCTP et de CHANIMETAL pour la construction des nouvelles unités selon les normes en la matière de manière à desservir à la fois le fleuve et ses affluents ; la fiabilisation et la sécurisation des voies, notamment par les travaux réguliers de balisage et de dragage, qui passent par la redynamisation de la Régie des Voies Fluviales ; le contrôle technique régulier et le respect des normes de toutes les unités flottantes en vue d’endiguer durablement les naufrages et incidents divers qui endeuillent fréquemment le pays.

Ce plan portera également sur les ports fluviaux à réhabiliter et qui doivent être dotés d’un minimum d’équipements de manutention; et la suppression des tracasseries aux ports d’accostage et le long de la voie d’eau qui induisent une hausse des prix des produits au consommateur final.




Job KAKULE

Job KAKULE - 21/03/2022 20:38 - Répondre 

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