
Ils se sont donnés rendez-vous ce samedi 22 janvier 2022 au terrain de l’ISC Goma pour organiser un deuil collectif pour dénoncer les massacres récurrents dans ce chef-lieu de la province du Nord-Kivu, mais ce dernier a été perturbé.
Les éléments de la police nationale ont en effet dispersé les participants de ce lieu initialement prévu pour accueillir cette activité.
Même le deuil a été réprimé par la police. Quand on se révoltera, ne nous tenez pas rigueur. #Goma #StopKillingUs Lucha pic.twitter.com/LP3EqlgcSm
— Fred Bauma (@fredbauma90) January 22, 2022
Mais les jeunes, parmi lesquels des artistes, et ceux issus notamment des mouvements citoyens et d’autres structures, ont tenu à organiser ce deuil collectif pour dire non à cette situation des tueries en plein état de siège, et pour rendre un hommage aux victimes de cette insécurité persistante.
Ils se sont finalement dirigés à quelques mètres de là, à la maison des jeunes, à côte du collège Mwanga, une enceinte du diocèse catholique de Goma.
Des chants révolutionnaires ont ainsi été entonnés par la foule ainsi que l’hymne nationale de la RDC.
#NORD KIVU : CHASSÉS DE L'ISC GOMA , LES MOUVEMENTS CITOYENS ONT FINALEMENT ORGANISÉ LE DEUIL COLLECTIF DANS LA MAISON DES JEUNES DU DIOCÈSE CATHOLIQUE DE GOMA . L'OBJECTIF POURSUIVI EST DE DÉNONCER LES MASSACRES DE CONGOLAIS DANS LA PROVINCE DONT LES DERNIÈRES TUERIES À GOMA . pic.twitter.com/7Kj5QUwSr7
— MAO ZIGABE (@maozigabe) January 22, 2022
Pour rappel, au moins 5 cas de tueries ont été recensés à Goma depuis le weekend dernier, et dont la majorité de victimes sont des jeunes.
De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer cette situation, parmi lesquelles celle du député national Josué Mufula qui a adressé une correspondance au premier ministre et au ministre de l’intérieur quant à ce.
1 Commentaire
Job KAKULE - 22/01/2022 23:03 - Répondre
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