« Unissons tous ensemble pour la protection et la prévention des violences faites aux femmes et aux jeunes filles dans le contexte des conflits au Nord-Kivu », c’est sur cette thématique qu'a été lancée ce vendredi 25 novembre en province du Nord-Kivu, la 31ème édition de « 16 jours d'activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. »

16 jours durant, soit du 25 novembre au 10 décembre 2022, plusieurs activités allant dans le contexte de la lutte contre les violences dont sont victimes les femmes et les jeunes filles, se tiendront en province.

Procédant au lancement de la 31 édition de cette campagne, le commissaire divisionnaire REMUALD EKUKA LIPOPO, vice-Gouverneur du Nord-Kivu, a invité tous les acteurs et partenaires de l'État en province à s'inscrire dans la logique du plan provincial pour une intervention bien coordonnée afin d'améliorer la qualité des interventions.

« Le gouvernement dans ses efforts de recherche de la paix reconnaît la porte indestructible des partenaires du système Onusienne et des organisations internationales et c'est pour moi l'occasion ici de rappeler que le gouvernement congolais c'est doté en 2010 d'un document de politique nationale genre qui est pris en compte en tant qu'outil de mise en œuvre pour l'intégration suffisante du genre dans les politiques et programmes de développement national », a signifié le vice-gouverneur du Nord-Kivu qui a souligné que la vision du gouvernement central dans ce domaine est de bâtir avec tous les acteurs engagés une société sans discrimination où les hommes et les femmes, les garçons et les filles ont les mêmes chances et les mêmes droits de participer à son développement et de jouir des bénéfices de sa croissance conformément à la résolution 1325 du conseil de sécurité des nations unies.

Occasion pour le bureau de l'UNFPA au Nord-Kivu de faire appel à l'implication de chaque membre de la communauté pour mettre fin à toutes formes de violence dont sont victimes les femmes et les jeunes filles : « On ne doit plus considérer les droits des femmes et les filles comme faveur ou encore un idéal impossible à atteindre mais plutôt comme un objectif commun qui est réalisable par l'adoption et la mise en œuvre de politique et loi plus inclusives, la défense des droits des femmes et des filles autant dans la sphère publique que privée et un changement des comportement », a précisé la représentante du chef du bureau de L'UNFPA.