Dans un communiqué publié ce jeudi 15 février 2024, le Gouvernement Congolais dit avoir appris avec regret la mort de deux militaires de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) à la suite d’un pilonnage du camp sud-africain par le M23, soutenu par l’armée rwandaise le 14 février 2024 à Mubambiro, en territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.

« Le Gouvernement présente ses condoléances au Gouvernement sud-africain et à la mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) », indique-t-il dans ce communiqué qui affirme que ces tirs ont également blessé 3 autres militaires du même contingent qui sont actuellement pris en charge.

« Ce bombardement rentre dans la série de ceux que l’on a noté ces derniers jours et qui ont notamment ciblé un camp des déplacés à Saké et le marché de Mugunga à Goma. Cet énième crime de l’armée rwandaise en territoire Congolais apporte, une fois de plus, l’évidence de son implication active dans la crise sécuritaire et les crimes qui déstabilisent l’Est de la République Démocratique du Congo actuellement », poursuit le Gouvernement congolais qui salue par ailleurs « l’engagement sans équivoque des pays membres de la SADC qui appuient ses efforts visant à restaurer la paix, la sécurité, l’autorité de l’Etat et la stabilité dans l’Est du pays. »

Pendant ce temps, de nouveaux affrontements sont signalés depuis la matinée de ce vendredi 16 février 2024 dans la colline de kagano en groupement Mupfunyi Shanga et aux alentours, entre les rebelles du M23 et les FARDC soutenues par les résistants Wazalendo.

La veille, les rebelles n’ont pas réussi à entrer dans la cité de Sake, contrôlée jusque-là par l’armée loyaliste.

Dans la foulée, la force de la MONUSCO a annoncé le déploiement des éléments sud-africains de la FIB, sa brigade d'intervention, pour renforcer l'l’opération Springbok à Goma et à Sake en raison de l'intensification de l’offensive du M23 et de la détérioration continue de la situation sécuritaire. 




Joseph Seven

Joseph Seven - 16/02/2024 10:37 - Répondre 

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