Les combats sont toujours rapportés dans plusieurs localités en territoire de Masisi au Nord-Kivu.

C’est notamment à Mushaki et ses environs mais également près de la cité de Sake, ce qui a obligé une majeure partie de la population civile à se déplacer vers la ville de Goma et ses environs.

Alors que les rebelles affirment avoir pris le contrôle de nombreuses collines proches de la cité de Sake où de nouvelles explosions meurtrières ont été rapportées ce mercredi 7 février 2024, le gouvernement congolais tente de rassurer.

Dans un point de presse tenu la veille à Kinshasa, son porte-parole qui a signifié qu’il est impossible à ce stade, à cause des contraintes constitutionnelles, de déclarer officiellement la guerre contre le Rwanda, accusé de soutenir le M23, a réitéré que les autorités étatiques s’emploient pour restaurer la paix dans cette partie du pays.

De son côté, le porte-parole des FARDC, le général Sylvain Ekenge, a affirmé que « les FARDC sont obligées de se battre jusqu'à la dernière goutte de sang » : « Elles sont obligées de réussir. C'est une question existentielle et on ne peut pas se permettre de baisser pavillon, sinon le Congo n'exister », a-t-il assuré dénonçant une campagne de désinformation dans les réseaux sociaux.

Celui-ci a par ailleurs assuré que l'armée va tout faire pour vaincre l'ennemi et reprendre le contrôle des zones qu'elle avait perdues jusqu'à Bunagana en territoire de Rutshuru.

Pendant ce temps, le M23 affirme ne pas avoir l’intention de prendre la ville de Goma.

Il réitère sa solution de dialogue pour une issue pacifique à la crise « et se dit prêt à se retirer de ses positions avancées si un cessez-le-feu surveillé et un mécanisme de vérification crédible sont en place. »




Joseph Seven

Joseph Seven - 07/02/2024 12:49 - Répondre 

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