C'est après plusieurs heures d'intenses combats et d'agitation que la ville de Goma, chef-lieu du Nord-kivu, est tombée entre les mains des rebelles. 

Depuis le dimanche, les rebelles ont revendiqué cette prise, mettant ainsi en exécution leur menace ; mais une tentative de résistance de la part de certains militaires des FARDC ainsi que des résistants Wazalendo le lundi, a retardé l'effectivité de la chute de la ville de Goma qui s'est confirmée avec le contrôle par les rebelles de différents sites stratégiques de la ville notamment l'aéroport de Goma, le Mont Goma, la mairie et le très symbolique gouvernorat de province. 

Ce mardi, de nombreux militaires des forces gouvernementales ont finalement capitulé, abandonnant au passage plusieurs effets militaires dont des tenues et surtout des armes à feu dans des lieux publics et même dans des parcelles des particuliers sous le regard médusé des habitants.

Dans la foulée, plusieurs corps sans vie de militaires jonchaient le long des routes et avenues de la route. 

Considérée comme ultime conquête, la prise du chef-lieu du Nord-kivu sera peut-être décisive pour la suite de la guerre, surtout après que le porte-parole du FARDC, le Général Sylvain Ekenge a déclaré que la guerre n'avait pas commencé. 

Recalé par Kinshasa qui a maintenu son refus d'un dialogue direct, le M23 semble désormais avoir un regard sur la conquête de nouveaux territoires, surtout après la déclaration de Corneille Nangaa, coordonnateur de l'Alliance du Fleuve Congo, la plate-forme politicomilitaire aui parraine le M23.

Et pour de nombreux analystes, cela s'observe sur terrain puisque le M23 qui contrôle désormais la quasi-totalité de la province du Nord-Kivu, fonce actuellement dans la province voisine du Sud-Kivu.




Grace

Grace - 30/01/2025 06:31 - Répondre 

Votre conclusion est mensongère,la quasi totalité de la province du Nord-kivu n'est pas contrôler par le M23,pour preuve,il y a les deux villes de Butembo et Beni,il y a le territoire de Beni et une partie du territoire de Lubero qui est sous contrôle de l'armée gouvernementale.