En marge de la Conférence de Munich en Allemagne sur la sécurité, le Président Félix Tshisekedi a échangé avec le ministre belge des Affaires étrangères et de la Coopération au développement Maxime Prévot.

Ce dernier, qui est partisan d’une ligne dure à l’égard du Rwanda au parlement européen et celui de la Belgique, a réitéré son soutien à la RDC et à son Président Félix Tshisekedi.

Maxime Prévot, qui a clairement condamné l’invasion rwandaise, demande des sanctions contre le régime de Kigali : « Je pense qu'on doit pouvoir envisager une large palette d'actions et de sanctions. Et j'ai moi-même d'ailleurs demandé, dès lors que je suis également en charge, pas seulement des Affaires étrangères, mais également de la coopération au développement, que l'on puisse analyser dans quelle mesure mettre un terme aussi au programme de coopération », a déclaré le chef de la diplomatie belge.

Sur la position de son gouvernement sur l’implication du Rwanda dans la déstabilisation de la RDC, Maxime Prévot réitéré que la Belgique a depuis longtemps condamné cette posture : « Je veillerai qu'au-delà de l'indignation en parole, on puisse aussi joindre les actes par des gestes concrets. Je vais d'ailleurs plaider pour qu'il y ait une réaction plus forte, qui prenne l'accent des mesures concrètes, comme la suspension d'une série d'accords que nous avons, nous, Européens avec le Rwanda », a-t-il ajouté soutenant que ce qui se passe dans l'Est de la RDC « ne peut pas laisser personne indifférent. »