Le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé le jeudi 13 mars sur la possibilité d'un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine.

Il s’est dit favorable à cette proposition « mais à certaines conditions » : « Qui va contrôler cette trêve ? Que se passera-t-il en cas de violation de ce texte ? », s’est interrogé Vladimir Poutine.

Le dirigeant russe qui a fait savoir que les troupes de son armée continuent d'avancer sur quasiment l'ensemble du front en Ukraine, estime que la trêve doit mener à une « paix durable. »

Il a évoqué la possibilité d'un entretien téléphonique avec le président américain Donald Trump qui a par ailleurs a salué sa décision qu’il présente comme « prometteuse. »

De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui dénoncé des « manipulations » de la part de Vladimir Poutine.

Ceci dit, on est encore loin de l'accord préliminaire voulu par la Maison Blanche alors qu’on assite à une partie de poker diplomatique qui épuise les premiers concernés : les Ukrainiens, ont fait remarquer certains analystes.

Dans le même temps, le ministère allemand des Affaires étrangères a estimé que la position de Vladimir Poutine à la proposition américaine est « au mieux » une « manœuvre dilatoire. »

La diplomatie allemande doute du « sérieux intérêt à travailler sur un cessez-le-feu durable » de la part du président russe, a estimé la porte-parole Kathrin Deschauer lors d'une conférence de presse du gouvernement. Le président russe Vladimir Poutine s'est dit favorable à un cessez-le-feu à condition que certaines « questions importantes » soient réglées.