Avant même son entrée en vigueur, l’accord de cessez-le-feu conclu le mercredi 15 janvier 2025 après quinze mois d’un conflit meurtrier dans la bande de Gaza entre Israël est en passe de voler en éclats.
Et pour cause, la reprise de la guerre au lendemain de la signature de ce fameux grâce à la médiation notamment du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, qui vise pourtant à mettre un terme aux combats dans le territoire palestinien.
En effet, Israël accuse le Hamas de contester certains points du texte, ce que le mouvement palestinien dément.
Aussi, cet accord, qui doit encore être validé par le gouvernement israélien, prévoit, dans sa phase 1, la libération de 33 otages en échange d'un millier de Palestiniens et une augmentation de l'aide humanitaire ; des clauses qui semblent ne pas faire l’unanimité dans la classe politique Israélienne.
Ce jeudi 16 janvier 2025, l’Égypte a appelé à la mise en œuvre « sans délai » de cet accord de cessez-le-feu avant la finalisation des termes d’une fin définitive de la guerre.
Dans le même temps, le chef des rebelles houthis au Yémen, un mouvement soutenu par l'Iran, a menacé ce même jour de poursuivre ses attaques contre Israël si ce dernier ne respectait pas l'accord de trêve à Gaza conclu la veille.
« Nous suivrons les étapes de la mise en œuvre de l'accord, et s'il y a la moindre violation israélienne, massacre ou siège, nous serons immédiatement prêts à fournir un soutien militaire au peuple palestinien », a déclaré Abdel Malek al-Houthi dans un long discours diffusé par la chaîne de télévision des rebelles.
A ce jour, ce sont plus de 46.000 personnes qui ont perdu dans la bande de Gaza suite à cette guerre dans laquelle près de 110.000 autres personnes ont été blessées.
1 Commentaire
Joseph Seven - 16/01/2025 21:33 - Répondre
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