Ce jour-là, 24 juillet comme aujourd’hui, mais en 1998, Mzee Laurent-Désiré Kabila est à Cuba, pour une visite officielle.

C'est à partir de Cuba qu'il apprend qu'à Kinshasa son renversement (et même son exécution) est programmé.

Il décide d’écourter sa visite et rentre le 27 juillet, par Addis Abeba.

Se référant aux solidarités révolutionnaires des années 1960, portant la parole du Congo, il demande à Fidel Castro un soutien militaire, et surtout un appui en matière de renseignements.

Il convainc également les Cubains d’intercéder en sa faveur auprès des Angolais

Car les relations entre Mzee Laurent-Désiré Kabila et les angolais se sont quelque peu refroidies.

A Cuba, il apprend qu'un plan de renversement de son régime est en place. Il décide alors d’écourter sa visite.

Mzee Laurent-Désiré Kabila va rentrer par Addis Abeba (en Ethiopie) où il prendra un vol pour Kinshasa.

Il arrive à Kinshasa tôt le 27 juillet, plus tôt que prévu. Là, il se dirige discrètement tout droit vers un quartier populaire où il passe la nuit.

Le même jour, il décide de mettre fin à la "Mission de coopération" des militaires Rwandais en RD Congo.

Le lendemain (28 juillet 1998), Mzee Laurent-Désiré Kabila rappelle de la Chine son fils Joseph Kabila qui y était en formation militaire.

A son retour au pays, Joseph Kabila est nommé Chef d'État-major chargé des opérations des FAC (Forces Armées Congolaises).

Plus tard, on saura que Mzee LD Kabila avait su déjouer un attentat contre sa personne ce 27 juillet 1998.

Il y aurait eu des jeunes gens massés dans une villa près de sa résidence (Le palais de Marbre) dont l'objectif était de le liquider (selon le rapport des renseignements militaires congolais) produit quelques jours après le départ des militaires rwandais.

(Avec Benjamin Babunga, www.babunga.alobi.cd)